La Barbe à Maman, une compagnie qui s’écrie.

À travers la marionnette et l’écriture contemporaines, La Barbe à Maman privilégie des histoires qui sortent des récits dominants, en convoquant d’autres imaginaires afin de mieux détricoter les enjeux du monde actuel : La Barbe à Maman côtoie avec joie celles et ceux qui cheminent loin des sentiers battus et autoritaires ; celles et ceux qui portent haut une parole murmurée malgré les rappels à l’ordre ; celles et ceux dont la voix « s’affirme d’abord dans les marges mais qui pourrait bien un jour composer le cœur du texte » (Être à sa place, de Claire Marin).

La Barbe à Maman, c’est avant tout une rencontre…

…entre un auteur-comédien, Stéphane Bientz, et un plasticien-performeur, Bruno Michellod, avec un besoin commun de faire naître des histoires d’aujourd’hui. Nos domaines respectifs de création se répondent, s’enrichissent au service d’une histoire en commun : rien n’est défini par avance, le type de marionnette et l’écriture du texte se coconstruisent, entrelacés, tressés au service du projet à naître. Nous sommes donc d’abord guidés par une thématique qui nous touche, nous inspire, nous donne de l’élan. Ensuite, se déterminent l’intrigue et le style de l’histoire, les choix de marionnettes, leur esthétisme, ainsi que la décision de s’adresser au tout public ou au jeune public.

Pourquoi la marionnette ?

Nous avons choisi la marionnette parce qu’elle nous permet d’explorer les mots, la matière, la manipulation et le jeu afin de nous emparer du réel avec poésie et de le tordre avec malice. Choisir la marionnette, c’est aussi affirmer le goût de la métaphore, de l’analogie, de la fragmentation, des espaces vides, des distorsions, du recyclé et de la seconde main, des interstices à inventer dans un monde bétonnés d’experts hors-pair : une autre manière de s’interroger sur comment habiter de façon plus juste et inclusive, plus joyeuse, le monde à venir ; un monde à construire, désirable, pluriel.

Née en 2017.
De 2018 à 2020, La Barbe à Maman est en compagnonnage avec le Théâtre aux Mains Nues à Paris, puis avec le Théâtre Halle Roublot à Fontenay-sous-Bois depuis 2021.
En 2023 et 2024, la compagnie est en Présence Artistique et Culturelle (PAC) au Théâtre Eurydice à Plaisir.
Depuis 2018, la compagnie a reçu le soutien de :
– Théâtre aux Mains Nues (75)
– Théâtre Halle Roublot (94)
– La Nef – Manufacture d’utopies (93)
– Théâtre Eurydice (78)
– Espace Périphérique (Mairie de Paris – Parc de la Villette)
– Scène 55 (06)
– Le Manipularium – Daru Thémpô (91)
– Malévoz Quartier Culturel (CH)
– Le SEL (92)
– Théâtre de la Passerelle (91)
– La DAC de Paris
– Le département du Val-de-Marne
et des réseaux :
– Les À Venir
– Actes if
– Plateaux de l’Essonne